Le gouvernement fédéral uni pour lutter contre la pauvreté et les inégalités
« Il n’y a pas de fatalité face à la précarité. Ce plan incite le gouvernement à agir pour une diminution réelle de la pauvreté et des inégalités, que ce soit pour les personnes en situation de grande pauvreté que pour les travailleurs pauvres et en risque de basculer dans la pauvreté », souligne Karine Lalieux.
Avec ce nouveau plan, le gouvernement poursuit et amplifie ainsi ses efforts engagés depuis le début de la législature pour agir durablement et concrètement sur l’urgence sociale, notamment lors des crises successives.
Sortir durablement de la précarité
Le plan de lutte contre la pauvreté et les inégalités, doté d’une ossature solide de plus de 140 mesures, servira de feuille de route au gouvernement pour son action à court, moyen et long terme.
Il répond à trois grands objectifs :
· détecter et prévenir précocement la pauvreté ;
· utiliser l’emploi comme levier de lutte contre la pauvreté et les inégalités en encourageant la participation active au marché du travail ;
· garantir l’accès aux droits et l’inclusion de tous via la lutte contre le non-recours.
« Malgré un taux de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (AROPE) en baisse, à 19,3% en 2021, la précarité reste encore le quotidien d’une personne sur cinq dans notre pays. », souligne Karine Lalieux.
Le gouvernement a déjà pris un nombre important de mesures de réduction de la précarité, en agissant par exemple sur l’emploi avec la hausse du salaire minimum, sur le non-recours aux droits grâce à 30 millions d’euros injectés dans l’inclusion numérique,..
« Sans oublier les 2 milliards d’euros mobilisés pour revaloriser la pension minimum, la GRAPA, l’allocation de remplacement de revenus pour les personnes en situation de handicap, et le revenu d’intégration sociale. La diminution de l’AROPE est la preuve que l’action du Fédéral porte ses fruits, mais nous devons continuer à agir pour sortir les gens durablement de la pauvreté et continuer sur cette tendance encourageante. »
Toutes compétences confondues
A l’instar du Plan fédéral Handicap, approuvé il y a tout juste un an, ce nouveau plan Pauvreté est le fruit d’un travail collégial, qui témoigne de l’engagement de chaque ministre fédéral à être un acteur de changement face à ces enjeux de société. Il est aussi le fruit d’un processus de dialogue avec les acteurs de la lutte contre la pauvreté, qui ont apporté une contribution essentielle dans ce processus.
La mise en œuvre des mesures du plan demeurent dès lors la responsabilité de chaque ministre dans ses compétences.
Ci-dessous, quelques exemples de mesures du Plan :
· Prévoir la numérisation des plans de remboursement afin de rompre le cercle vicieux d’amendes de plus en plus élevées en cas de non-paiement ;
· Étudier la possibilité de maintenir les droits dérivés dans le cadre du retour à l’emploi, c’est-à-dire le maintien par exemple de tarifs sociaux, de tarifs mobilité, de tarifs numériques ;
· Permettre le cumul temporaire des revenus du travail et des allocations sociales, lors de la transition entre l'inactivité et l'emploi ;
· Organiser un croisement entre les données du SPF Finances et celles de la Banque-Carrefour de la Sécurité sociale afin de prévoir l’inscription de notifications sur les avertissements extraits de rôle concernant les droits existants en cas de revenus insuffisants et les données utiles pour l’ouverture aux droits. Il est, en effet, essentiel d’amplifier le recours systématique aux droits dès qu’ils sont ouverts ;
· Prendre des mesures ciblées pour améliorer l’accessibilité financière de certains médicaments ;
· Faire don de biens confisqués par l’administration des douanes et accises à des acteurs de lutte contre la pauvreté ;
· Etc.
Karine Lalieux : « Nous entrons maintenant dans la phase de mise en œuvre du nouveau plan de lutte contre la pauvreté et les inégalités. Je sais que je peux compter sur chaque ministre pour concrétiser les mesures relevant de ses compétences. Pour ma part, en tant que coordinatrice, je présenterai le plan aux entités fédérées en septembre, lors de la prochaine conférence interministérielle, afin d’identifier les synergies possibles entre les niveaux de pouvoir. Nous sommes toujours plus efficaces lorsque nous mutualisons nos efforts parce que la pauvreté ne s’arrête pas aux frontières institutionnelles."