La ministre des pensions salue l’accord social qui protège les petits capitaux perçus au moment de la pension

La ministre défend un meilleur accès et la généralisation du deuxième pilier pour les travailleurs, aux côtés d’une pension légale forte. Pour pouvoir y arriver, il est essentiel que les droits à la pension soient garantis. 

La pension est assujettie à diverses retenues sociales et fiscales, dont la cotisation AMI. Le calcul de ces retenues tient compte de l’ensemble des revenus bruts des personnes, et donc tant de la pension légale que de la pension complémentaire.

 

La cotisation mensuelle AMI est ainsi de 3,55% lorsque le total de tous ces revenus de pension dépasse un certain seuil, à savoir 1.733 euros. Mais cette méthode de calcul entraîne plusieurs inégalités.

« Les plus grandes victimes de ce système sont les travailleurs qui se sont constitué un petit capital de pension complémentaire via leur employeur. Dans certains cas, le capital est, progressivement, entièrement absorbé par la retenue AMI ! C’est évidemment une situation qu’il faut régler », constate la ministre Karine Lalieux. 

 

Au parlement, Karine Lalieux avait indiqué qu’elle recherchait activement une solution à ce problème. Et ce d’autant plus qu’il entrave la volonté du gouvernement, telle que définie par l’accord de coalition, de généraliser l’accès à la pension complémentaire. 

 

L’avis unanime rendu ce 29 mars par le Conseil National du Travail apporte une réponse pour corriger cette injustice via une demande d’actualisation des coefficients de conversion. 

 

Karine Lalieux. “C’est un avis très important et bienvenu car il nous aidera revoir la législation et à supprimer les inégalités entre les pensionnés. Ce faisant, nous renforçons la confiance dans notre système de pension, ce qui est tellement essentiel. »

 

La ministre assurera la bonne exécution de cet avis unanime au sein du gouvernement.