Budget : « Quand les augmentations des pensions les plus basses ont été contestées, notre combat a été de les préserver », confirment les socialistes Lalieux et Dermagne
L'augmentation historique de la pension minimale reste garantie
La hausse de la pension minimale est l’une des grandes victoires de la Vivaldi.
« Bien que certains autour de la table aient remis en question la quatrième augmentation de la pension minimale, elle sera pour l’essentiel préservée », confirme la ministre des Pensions, Karine Lalieux.
Le vice-Premier Dermagne : « Les hausses successives des petites pensions a été signée des deux mains par tous les membres de la Vivaldi. Renier, c’est mentir à celles et ceux qui en ont le plus besoin »
En début de législature, le gouvernement s’était engagé à relever la pension minimum à 1500 euros nets.
Grâce à trois augmentations consécutives au cours des deux dernières années, la pension minimum atteint 1637 euros bruts aujourd'hui. Le 1er janvier 2024, la pension minimale sera de 1772 euros bruts.
Concrètement, la pension minimum aura augmenté de 37 % sous cette législature.
L’effort réalisé sur la pension minimum (tout en permettant encore une nouvelle augmentation de près de 2 % de la pension minimum au 1 janvier 2024) permet d’assurer la neutralité budgétaire des mesures déjà décidées en juillet, comme cela avait été convenu.
On revient de loin. Lorsque la Vivaldi s’est mise en place, le même pensionné devait se contenter de 1292 euros.
La contribution des multinationales atteindra les 634 millions
« Révolue l'époque où les multinationales échappaient à une contribution équitable en lorgnant vers les paradis fiscaux », explique Pierre-Yves Dermagne.
« C’est historique. 1785 sociétés sont concernées. Elles paieront désormais une juste contribution c’est-à-dire 634 millions d’euros en plus », détaille le vice-Premier.
En effet, un impôt minimal sera réclamé à charge des sociétés appartenant à des multinationales dont le chiffre d’affaires dépasse 750 millions d’euros d’ici fin 2023. Leurs bénéfices seront taxés à minimum 15%, quel que soit l’endroit où leurs revenus sont générés.
« Nous allons même plus loin que nos obligations internationales. Puisque nous ne viserons pas uniquement les sociétés-mères en Belgique mais également les filiales belges des multinationales étrangères. C’est un vrai impôt minimum pour tout le monde ! », poursuit Pierre-Yves Dermagne.
La Vivaldi poursuit sa quête vers des allocations plus justes
Nous parlions du bond en avant pour les pensions les plus basses. Il ne faudrait pas oublier les autres allocations.
En moyenne, l'augmentation est de 27 %, soit 282 euros, pour les allocations de chômage les plus basses, le revenu d'intégration et l'allocation de remplacement du revenu, la garantie de revenu aux personnes âgées et le revenu minimum mensuel moyen garanti.
Les allocations pour les personnes porteuses d’un handicap sont entièrement préservées. Elles sont déjà passées de 959 euros depuis le début de la législature à 1.214 euros aujourd'hui.
Et au 1er janvier 2024, 74 euros viendront s'y ajouter, pour atteindre 1.321 euros à la fin de la législature. Sous la Vivaldi, la hausse atteindra les +38% au total. On n’y a pas touché.
Pendant cette législature, les socialistes ont fait en sorte que les allocations perçues par ces citoyens les plus fragiles se rapprochent du seuil de pauvreté.
« C’est un combat majeur que nous menons et que nous continuerons à défendre aujourd’hui et demain. Le chemin parcouru pendant cette législature est important mais notre objectif reste de ramener l’ensemble des prestations sociales au moins au-dessus du seuil de pauvreté », ajoute Pierre-Yves Dermagne.
« Je rappellerai par ailleurs que le salaire minimum a augmenté pour la première fois depuis 13 ans sous l’impulsion de la Vivaldi. Au 1er janvier 2022, 80 euros ont été ajoutés, une nouvelle augmentation est prévue en 2024 et en 2026. », explique encore le vice-Premier ministre.
La Vivaldi donne de l’air aux institutions publiques qui assurent une protection sociale aux citoyens
Notre sécurité sociale est l’une des plus efficaces et modernes au monde. Le rôle des Institutions publiques de sécurité sociale est d’offrir aux citoyens la meilleure protection sociale possible. Elles assurent le bon fonctionnement de secteurs comme les pensions, le chômage, l’assurance-maladie, les accidents de travail ou les allocations familiales.
Mais tout aussi importants soient-ils, ces organismes souffrent d’un manque de moyens structurel criant. En témoignent les infrastructures informatiques (pourtant essentielles pour la coordination et le partage de données) qui souffrent ce sous financement.
Une enveloppe de 12 millions d’euros leur est dédiée pour compenser l’inflation ou pour remédier à des mesures sous-financées.