Communiqué de presse

La majoration de l'allocation familiale pour les personnes en situation de handicap n'entraînera plus une baisse de leur revenu d'intégration sociale

Sur proposition de la ministre en charge des Personnes en situation de handicap, Karine Lalieux, la majoration de l'allocation familiale prévue pour les jeunes en situation de handicap ne sera plus déduite de leur revenu d'intégration sociale. Cette décision du gouvernement rencontre deux objectifs : d’une part, lutter contre la pauvreté et en particulier celle des personnes en situation de handicap davantage exposées au risque de précarité et, d’autre part, favoriser l’autonomie des jeunes.

Auparavant, les jeunes en situation de handicap âgés de moins 21 ans étaient confrontés à un paradoxe : ils percevaient des allocations familiales majorées en raison de leur handicap, mais subissaient également une réduction de leur revenu d'intégration à cause de cette aide. Cette situation absurde entraînait souvent un stress financier, alors qu'ils devaient déjà faire face à des dépenses supplémentaires liées à leur handicap.

Par cette décision, le gouvernement reconnaît les coûts auxquels sont confrontés les jeunes en situation de handicap qui ne sont plus à charge de leurs parents et il entend les soutenir dans cette quête d’autonomie.

L’exonération de la majoration prévue en raison d’un handicap du revenu d'intégration sociale, perçu par un jeune, est une mesure permettant d’augmenter le pouvoir d’achat des concernés. 

Karine Lalieux, ministre des Personnes en situation de handicap, se dit satisfaite de la décision : "Tout le monde doit pouvoir mener une vie digne et autonome, et cette mesure y contribue. En ne déduisant plus les allocations familiales majorées du revenu d'intégration sociale lorsque les jeunes les touchent eux-mêmes, nous veillons à ce que ces bénéficiaires en situation de handicap aient une chance supplémentaire de s’émanciper. »